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© The scientific sentence. 2010



L'Égypte
Un tour d'Égypte


0. TOUR D'ÉGYPTE - 15 JOURS


• Jour 1 : Montréal / Casablanca
PM : départ de Montréal.

• Jour 2 : Casablanca / Le Caire
départ vers le Caire – arrivée au Caire,
hôtel OUM KALTHOUM.

• Jour 3 : Le Caire
Après le petit déjeuner excursion d’une d’une journée
pour visiter les Pyramides de Guizeh, le Sphinx, Memphis et
Sakkara incluant le repas de midi dans un restaurant local.
Retour à l'hôtel.

• Jour 4 : Le Caire
Après le petit déjeuner visite d’une journée du vieux Caire incluant :
le musée égyptien, la citadelle de Salah El Dine, la Mosquée de Mohamed Ali, et les bazaars de Khan El Khalili avec le repas de midi dans un restaurant local.
Retour à l'hôtel.

• Jour 5 : Le Caire / Assouan
Aéroport pour l'envol avec Egyptair vers Assouan ,
Hôtel Movenpick Island ou similaire ,
visite de la ville d’Assoaun ,
le haut barrage, l’obélisque inachevé, le temple de Philae,
une balade en felouque.

• Jour 6 : Assouan – Abou Simbel – Assouan (en croisière ou en voiture)
Départ pour la visite des temples d'Abou Simbel et retour à Assouan .

• Jour 7 : (Croisière ou voiture)
Visite de Kom Ombo, d’Edfou, la vallée des rois,
la vallée des reines, le temple de Hatshepsout.

• Jour 8 : (Croisière ou voiture)
Visite du colosse de Memnon, les temples de Karnak et de Louxor.

• Jour 9 : (Croisière ou voiture)
Visite du temple d'Abydos.


• Jour 10 : Retour au caire (avoin ou voiture)
Visite du musée Oum Kalthoum et tombeau Oum Kalthoum .

• Jour 11 : Visite de la mosquée Alazhar, mosquée Al Hussein,
Mosquées du sultan Hassan et mosquée Ar-Rifaii.

• Jour 12 : Visite de La mosquée Ibn Touloun,
Le mausolée l'Imâm Ash-Shâfii , la mosquée Omar Makram.

• Jour 13 : Le Caire /Alexandrie/Le Caire
En voiture vers Alexandrie (200 kms) pour la journée.
• Visite de la ville avec sa «bibliotèqua Alexandrina».
• Visite du quartier Al-Anfouchi, Hay Assayala, et Maydan (square) Al-Manshya.
• Au retour au Caire, passer rendre hommage à Oum Kalthoum à Toumay Az-Zahayrah - Centre As-Senbellawein - Province Ad-Dakhaleya.


• Jour 14 : Autres activités ou excursions facultatives .

• Jour 15 : Le Caire /Casablanca/Montréal
départ vers Casablanca pour connexion et continuation vers Montréal.




1. Les Pyramides de Guizeh



Les trois plus grandes et plus célèbres des pyramides d'Égypte, celles de Khéops, Khéphren et Mykérinos, se trouvent sur la nécropole de Gizeh. Le site comprend également quelques pyramides plus petites comme les « pyramides des reines » et la pyramide de Khentkaous Ire. Elles furent toutes les trois élevées sous la IVe dynastie.

Une nécropole est un groupement de tombes monumentales. Gizeh est une ville située sur la rive gauche du Nil, face à la vieille ville du Caire.

• (1) La pyramide de Khéops ou grande pyramide de Gizeh est une pyramide à base carrée. C'est le tombeau présumé du pharaon Khéops, elle fut édifiée il y a plus de 4,500 ans, sous la IVe dynastie.

• (2) La pyramide de Khéphren (ou Chéphren) est la deuxième pyramide d'Égypte en taille.

Elle fut élevée sous la IVe dynastie durant l'Ancien Empire pour le pharaon Khéphren, fils de Khéops. Elle se dresse sur le plateau de Gizeh au sud-ouest de celle de son père.

Elle est légèrement plus petite que celle de Khéops, et pourtant elle parait plus haute.


• (3) La pyramide de Mykérinos est la plus petite des trois grandes pyramides du plateau de Gizeh. Elle s'élève à la hauteur de 63 mètres à l'extrémité Sud du plateau. Elle ne représente qu'un dixième du volume de la plus grande, la pyramide de Khéops.

Elle fut élevée sous la IVe dynastie durant l'Ancien Empire pour le pharaon Mykérinos. De nombreux signes d'inachèvement montrent que la mort du souverain intervint au cours de l'édification du monument.



2. Le sphinx


Le sphinx de Gizeh est la statue thérianthrope, dieu ou créature mi-humain, mi-animal. IL se dresse devant les grandes pyramides du plateau de Gizeh. Sculpture monumentale monolithique la plus grande du monde. 73.5 mètres de long, 14 mètres de large et 20.22 mètres de haut. Sa tête est tournée vers l'est.

Les égyptologues situent la période de construction de cet ouvrage autour de -2500 , ce qui correspond au règne du pharaon Khéphren, dont le Sphinx serait le portrait.



3. Le nome de la Muraille blanche


Le nome ou circonscription administrative, de la Muraille blanche est l'un des 42 nomes de l'Égypte antique de l’époque ptolémaïque. C'est l'un des vingt nomes de la Basse-Égypte où il porte le numéro un. Il s'étend sur environ quatre iterou de longueur. l'iterou est équivaut à peu près 10,46 km.

Les principales villes étaient Memphis et Saqqarah. Aujourd'hui la zone fait partie du gouvernorat de Helwan.


Memphis était la capitale du premier nome de Basse-Égypte, le nome de la Muraille blanche. Ses vestiges se situent près des villes de Mit-Rahineh et de Helwan, au sud du Caire.

C'est le lieu de la plus ancienne capitale politique et religieuse d'Egypte. Fondée en 3200 av. JC par le roi légendaire Mènes, l'unificateur de la haute et la basse Égypte.

Située sur la rive orientale du Nil, capitale d'Egypte pendant plus d'un millénaire. C'est aussi le siège du culte de dieu Ptah.




Le site de Saqqarah est un vaste complexe funéraire. Il renferme la nécropole des dignitaires et la pyramide dite "à degrés" du roi Djoser, fondateur de la 3éme dynastie pharaonique, environ 2700 av. JC .

Cette pyramide représente la première tentative de construction pyramidale. Elle est considérée comme la première construction en pierre de taille au monde.



Le site de Dahchour. Il s'agit du site qui comporte la pyramide rhomboïdale et la pyramide "rouge". Ces deux pyramides sont construites toutes les deux par le roi Sénéfrou, fondateur de la 4éme dynastie et père du pharaon Khéops.

Le style de ces deux pyramides permet de suivre l'évolution architecturale de la conception pyramidale, illustrant l'étape intermédiaire entre le type de la pyramide à degrés de Saqqarah et le type parfaitement pyramidal de celles du plateau de Guizèh.

Dahchour est un site antique, à une quinzaine de kilomètres de Saqqarah, où se trouvent des nécropoles royales des IVe et XIIe dynasties. Zone militaire pendant des années, il n'a été ouvert au public qu'en 1996.

Ces deux pyramides du règne de Snéfrou sont les premières vraies pyramides, étapes entre celles de Djéser et de Khéops.



4. Le centre historique de la ville du Caire



1. Le vieux Caire





Le plus vieux quartier du Caire situé à Mar Guirguis. C'est un quartier copte où se trouvent la forteresse de Babylone et le musée copte. Les monuments et les églises coptes datent de la période greco-romaine.

Les tours rondes de la porte occidentale de la forteresse romaine de Babylone est construite en 98 par l’empereur romain Trajan.


2. Le musée égyptien


Le musée égyptien se trouve sur la place Tahrir, la célèbre place de la révolution. Il est prévu qu'il soit déplacé à côté des pyramides.

Construit sur deux étages, le musée présente ses collections dans une centaine de pièce.

Plus de 160 000 objets sont exposés, mais la pièce maîtresse du musée est bien sûr le trésor de Toutânkhamon.



3. Le Caire musulman


Un peu au nord du vieux Caire, sur la rive est du nil, se trouve le Caire musulman marqué par ses multiples mosquées, dont les deux célèbres sont la mosquée d'El Hussein et la mosquée d'El Azhar.

Au caire musulman, on peut aussi visiter le marché Khan El Khalili.


• La mosquée Al-Hussein


Il s'agit d'Al Hussein Ibn l’Imam Ali et de Fatima-Zahra, la fille du prophète. La mosquée fut construite en 1154, sur le cimetière des califes fatimides. Le dôme de la mosquée remonte au début des années 1850.

Le mausolée a été construit sur le cercueil en argent où aurait été placée la tête de l’Imam al-Hussein.

Selon la légende, la bataille de Karbala qui eut lieu le 10 octobre 680 en Irak opposa la puissante armée de Yazid Ibn Muawiya à l'armée des partisans d’Al-Hussein, qui se réduisait à 72 hommes. Un autre homme de Yazid le décapita. Sa tête fut envoyée à Yazîd, conservée un temps dans une annexe de la mosquée de Damas, puis durant les croisades, emportée en Palestine à Ascalon. Elle fut enfin déposée au Caire en, en l’an 1153.


• La mosquée Al-Azhar

La mosquée Al-Azhar, est fondée en 970, dès son arrivée en Égypte, par Jawhar ben Abdalah al-Siqilli, le général d'origine sicilienne. Celui-ci venait de conquérir le pays en 969, pour le quatrième calife fatimide Al-Muizz li-Dîn Allah. Il entama ensuite la construction d’une nouvelle capitale, Al-Mansûriyyah, au nord d'Al-Fustât, l'ancien fleuron de l'Empire abbasside. Lorsque Al-Muizz se rendit sur place pour visiter sa nouvelle conquête, il décida que la capitale s'appellerait Al-Qâhira, c'est-à-dire «la victorieuse», telle que nous la connaissons aujourd'hui.


• Le marché Khan El Khalili

C'est un bazar, ou souk où on pourrait acheter des souvenirs, boire un verre dans le plus vieux café du Caire «El Fishawi» et manger des entremets égyptiens dans un restaurant spécialisé dans ce type de desserts (les deux sont juste à côté de la mosquée El Houssein.


Dans le caire musulman, on peut aussi visiter la citadelle de Salah Ed-dine, la mosquée Mohammed Ali, la mosquée Inb-Touloun, le dôme et la mosquée de l'Imam Ashafii.



• La citadelle de Saladin

La citadelle de Saladin , ou Salah Ed-Din est une imposante forteresse dominant Le Caire et construite par Salah Ed-Din Al-Ayoubi au XIIe siècle.

La silhouette de la citadelle est dominée par les coupoles et les minarets de la mosquée de Méhémet Ali, de style turc, achevée en 1857. Elle offre une vue panoramique sur le Caire et la cité des morts, cimetière des sultans mamelouks aujourd’hui habitée par des sans-logis. Au pied de la citadelle, se trouve la mosquée du sultan Hassan, un des plus beaux édifices d’époque mamelouk du XIVe siècle.



• La mosquée de Mohammed Ali

La mosquée Mohammed Ali est un sanctuaire islamique inscrite dans le périmètre de l'antique citadelle de Saladin, elle doit sa construction au vice-roi Mohammed Ali Pacha, qui lui a laissé son nom. Cet édifice fut édifié de 1830 à 1848 et s'inspire largement de l'architecture traditionnelle ottomane. La mosquée abrite le tombeau en marbre de Mohammed Ali

La première pierre est posée en 1830, sous le règne du vice-roi Mohammed Ali, considéré comme le père de l'Égypte moderne. Les travaux ont été achevés en 1857.

Les plans de édifice sont calqué sur les grandes mosquées impériales d'Istanbul et plus spécifiquement sur la mosquée bleue, avec laquelle il existe de nombreuses similitudes.

Dès 1899, la multiplication des fissures, due aux défauts dans la conception éxige un renforcement des assises de l'édifice. Les travaux débutent en 1931 sous le règne du roi Fouad Ier, et durent huit ans. Cette campagne de reconstruction aura coûté au total près de 100,000 livres égyptiennes.

On y trouve également une horloge monumentale en cuivre échangée, en 1845, par le roi français Louis-Philippe Ier contre les deux obélisques de Louxor. On dit que l'horloge a été endommagée lors de la livraison, ainsi elle n'a cependant jamais fonctionné.

Deux minarets élancés bordent la mosquée. Inspirés également de l'architecture ottomane, ils culminent à presque 84 mètres.



• La mosquée Ibn Touloun

La mosquée Ibn Touloun, du nom d'Ahmad Ibn Touloun, est la plus ancienne mosquée de cette ville qui soit dans son état originel. C'est aussi le plus ancien monument islamique du pays. C'est aussi la plus vaste en termes de surface au sol. Elle se trouve non loin de la citadelle de Saladin et de la mosquée du Sultan Hassan. Elle a un minaret en forme de spirale qui rappelle celui de la Grande Mosquée de Samarra.

Sa construction a été ordonnée par Ahmad Ibn Touloun, gouverneur abbasside d'Égypte, qui gouverna le pays de manière pratiquement autonome de 868 à 884. la construction de l'édifice s'est faite entre 876 et 879 de notre ère.



• Le mausolée et de la mosquée de l’Imâm Ash-Shâfii

Al Imam AS-Shafii se rendit en Égypte en 814, encore sous la dynastie des califes abbassides.

Abu Abdullah Muhammad bin Idris ash-Shafii ou imam Al-chafii fut un juriste et savant musulman. Il est né en 767 a Gaza, Palestine et mort en 820 en Égypte. Al-chafii est le fondateur de l'école (madhhab) chaféite. Il appartient à la dynastie des hachémites de la tribu des Quraych.

Mausolée de l’imam Shâfii a été construit en 1211. Il a été restauré plusieurs fois: en 1480, en 1762, en 1772.



• La mosquée du sultan Hassan
La mosquée Ar-Rifaii


La mosquée du sultan Hassan est un complexe religieux de la ville du Caire caractéristique de l'architecture mamelouke, elle fut édifiée à partir de 1356 sur l'ordre du sultan An-Nâsir al-Hasan.

Ce vaste complexe abritait à l'origine plusieurs importantes madrasas où étaient étudiés les quatre madhhab ou écoles juridiques de l'islam sunnite : l'école hanafite, l'école hanbalite, l'école chaféite et l'école malékite. Le sanctuaire jouxte la mosquée Al-Rifaii, dont elle n'est séparée que par une rue étroite.

Le sultan An-Nâsir al-Hasan, souverain mamelouk controversé qui régna de 1347 à 1351, puis de 1354 à 1361.

Cinq ans après le début des travaux, l'un des deux minarets s'effondra sur la foule, causant la mort de plusieurs centaines de personnes1.

Cette catastrophe fut suivie de peu par l'assassinat du sultan : son corps ne fut jamais retrouvé, bien qu'un mausolée eût été prévu pour recevoir sa dépouille. En 1363, la mosquée et la madrasa sont achevés.

L'architecture de cet édifice est caractéristique de la période mamelouke. L'édifice forme un vaste complexe de 7,900 m2, et regroupe une mosquée et une madrasa.

Les dimensions du complexe en font un des plus important sanctuaire de la capitale égyptienne : sa longueur est ainsi de près de 155 m, tandis que le plus haut de ses deux minarets culmine à 81,6 m.



La mosquée Ar-Rifaii ou mosquée royale , de style néo-mamelouk, elle jouxte la mosquée du sultan Hassan, dont elle n'est séparée que par une étroite rue piétonne. Cette mosquée abrite les tombeaux des khédives et des rois d'Égypte, mais aussi celui du dernier shah d'Iran, réfugié en Égypte après le triomphe de la révolution islamique de 1979.

Les travaux commencent en 1869 , puis retardees . Les minarets se dressent dans le ciel du Caire à partir de 1909, et la mosquée est achevée en 1911. Elle est ouverte au culte l'année suivante, en 1912.

Le sanctuaire a la forme d'un vaste rectangle de 1767 mètres carrés, avec un style mamelouke; ainsi ue des emprunts à l'architecture européenne. La mosquée abrite les sépultures de plusieurs souverains égyptiens, dont le roi Farouk, dernier roi d'Égypte, mort en exil à Rome en 1965.



• Place Tahrir, La mosquée Omar Makram


Au sud de Place Tahrir, se dresse la mosquée Omar Makram. C'est dans cette mosquée que sont célébrées les obsèques nationales.

Elle tire son nom du héros de la résistance à l'invasion 1798 de l'Egypte par la France, dirigée par Napoléon, dont la statue est placée devant la mosquée.

Omar Makram est né en 1750 à Assiout. Il a étudié à l'Université Al-Azhar, et est devenu un chef de file de la noblesse de l'Egypte.



• Mausolée de Sheikh Abdul-basit Abdus-samad


Et Pourquoi de pas aller voir le mausolée de Sheikh Abdulbassat Abdussamad .

Il est situé au boulevard Ar-Rahma au cimetière de Al-Imam Ash-Shafii.

Et de lui lire sourat Alfatiha, puis de lui faire une prière pour la miséricorde.



5. Retrouver Oum Kalthoum


• Séjour à l'hôtel Oum Kalthoum

La tour et l'hôtel Oum Kalthoum sont construits sur sa villa une fois démolie en l'an 2000.

l'édifice occupe une superficie de 1500 mètres carrées. L'hôtel dispose de 150 chambres et suites, portant chacun un nom de l'une des chansons d'Oum Kalthoum, qui sont en nombre de plus de 700.

Le but c'est de sentir et d'imaginer que, ici Oum kalthoum a marché; là bas, sur le jardin de sa villa, elle buvait son thé; des balcons de la villa, elle regardait le Nil; à côté, elle recevait un poète, un écrivain ou un musicien ;
et d'avoir la nostalgie de la belle époque ...

À l'hôtel, on peut demander d'entendre la chanson préférée; elle sera ainsi diffusée sur les haut-parleurs de la chambre.



• Le musée d'Oum Kalthoum

Le musée d'Oum Kalthoum a été inauguré le 28 Décembre, 2001 par Mme Suzanne Mubarak , la femme du président égyptien Hosni Moubarak.

Le musée expose les décorations et les médailles décernées à Mme Oum Kalsoum, ses objets personnelles, ses robes avec lesquelles elle a chanté dans des concerts celèbres.

Au musée, il y a aussi une salle qui présente l'histoire de la vie d'Oum Kalsoum, pour une période de 77 ans à travers un film documentaire, présenté aux visiteurs du musée.

L'adresse du musée est:
1, boulevard Al-Malik As-Salih
l'île de Rawda , Quartier Al-Manil - Le Caire

Le musée se trouve dans la région du Palais Manesterly. C'est Hassan Fouad Pacha El-Manesterly, le ministre de l'intérieur à l'époque, qui a construit ce palais résidentiel en 1851. Depuis, le palais avait été soumis à plusieurs séries de travaux de restauration.

Le palais a été transformé en un centre musical. En 2002, un musée dédié à Oum Kalthoum a été créé à l'intérieur du palais pour ajouter à son prestige.

À l'extérieur du palais, il y a le Nilomètre , qui servait à mesurer les crues du Nil, avant que le barrage d'Assouan a été construit pour régulariser le débit d'eau.



• Le tombeau d'Oum Kalthoum

Au sud-est du Caire, au cimetère Ash-Shafii, au quartier Al-Basatine, on trouve Le tombeau d'Oum Kalthoum.

Avant la révolution de 2011, le site recevait chaque jour des centaines de visiteurs égyptiens et arabes. En 2014, « Il est devenu rare de voir un fan d'Oum Kalsoum ici.

la zone manque de sécurité et de l'ordre. Il est ainsi difficile de s'aventurer de faire une visite pleine de risques. «t; , a dit Khamis Abdul Hadi, le gardien du tombeau, agée de 60 ans et qui a passé plus de la moitié de sa vie à garder le site.

Craignant pour le sanctuaire des voleurs, des bandits et des aventuriers; le site est férmé de tous les côtes.

À l'intérieur du tombeau, on trouve le poème de condoléances d'Ahmed Rami pour Oum Kalthoum datant du 7 Juillet 1975.  

La construction du tombeau d'Oum Kalthoum s'est poursuivie un an après sa mort, pour prendre sa forme actuelle, dépendamment du désir et de la demande de sa famille et de ministère de la Culture à l'époque.

Non loin du site se trouve les tombeaux de plusieurs célébrités de l'époque, entrés dans la légende grace à Oum Kalthoum. C'est le cas de Al-Kasabji, de Rami et de As-Soumbati.



• La maison d'Oum Kalthoum à Tamay




Du Caire, en allant par exemple à Aléxandrie, on peut passer par la province de Ad-Dakhalya, centre As-Sinbellawin, village Tummay Az-zahayra pour voir les traces de la maison d'Oum Kalthoum.

La distance de Tamay Az-Zahayrah au Caire est d'environ 120 km. Le temps à mettre , en voiture, est d'environ 3 heures.



6. La haute Égypte autour d'Assouan



• la ville d’Assoaun incluant:
• le haut barrage d'Assouan,
• l’obélisque inachevé,
• le temple de Philae,
• le Musée du Papyrus.
• la balade en felouque

• La ville d’Assoaun


Assouan ou Syène (en copte: Souan (ou Swan), en arabe : Assouan) est située à environ 843 km au sud du Caire, sur la rive droite du Nil, près de la première cataracte. Elle compte actuellement, en 2016, plus de 250 000 habitants.

La ville est aussi le siège d'une métropole copte . On y trouve la cathédrale copte orthodoxe Saint-Michel d'Assouan .

Assouan est bien connue pour sa position géographique su la haute Égypte, pour ses barrages, le premier, barrage bas d'Assouan, et le haut barrage; ainsi que par ses îles sur le Nil. On compte, à l'est d'Assouan, l'île Éléphantine et Île Kitchener.

L'île Éléphantine constitue la dernière des îles qui forment la première cataracte du Nil. L'île Kitchener, ou île aux plantes est intégralement occupée par un jardin botanique.

Au sud, sur le bief entre les deux barrages, on trouve l'île de Philæ, sur laquelle se trouvait un temple d'Isis. Cette île fut submergée lors de la construction du haut barrage. L'Égypte et l'Unesco ont financé le projet de reconstruction du temple sur l'île d'Aguilkia situé à 300 m plus au nord.

Les richesses anciennes d’Assouan venait du Nil qui fournissait, outre ses sédiments, son poisson, avant que le barrage d'Assouan ne perturbe l'écologie du fleuve. Puis l’exploitation des carrières de granit, qui pouvait être transporté par le Nil.

On peut voyager d'Assouan à Luxor en croisière sur le Nil.



• Le barrage bas d'Assouan


En 1902, les Britanniques financèrent le premier barrage implanté au sud d’Assouan à hauteur de la première des six cataractes du Nil.

Il était destiné à permettre l’exploitation de terres arables pour arroser les champs de coton par les autochtones.

Inauguré le 10 décembre 1902, long de 2,5 km, il fut rehaussé et épaissi à deux reprises, en 1912 et 1933, submergeant au passage la région de la Basse-Nubie sur 295 km.






• Le haut barrage d'Assouan

Le haut barrage d'Assouan, ou barrage d'Assouan ; khazzan ou sad Assouan en arabe; est un barrage hydroélectrique construit sur le Nil entre 1960 et 1970, à sept kilomètres en amont de l'ancien barrage d'Assouan construit en 1898, et environ dix kilomètres de la ville d'Assouan, en Haute-Égypte.

Il est l'un des barrages des plus importants du monde. D'une hauteur de 111m, sa capacité de retenue est de 169 milliards de mètres cubes d'eau.

Le barrage a été conçu pour fournir à l'Égypte, une source fiable d'eau pour l'irrigation et également de l'énergie hydroélectrique.

L'amont du haut barrage d'Assouan constitue le plus grand lac artificiel d'Afrique, qui s'étend sur environ 270 kilomètres au sud d'Assouan. Ce réservoir d'eau est appelé le lac Nasser en Égypte et le lac Nubie au Soudan. Il fut nommé ainsi en hommage au président Gamal Abdel Nasser. Le lac a une longueur de 550 kilomètres par 35 kilomètre de largeur. Il était inauguré par le président Sadate en 1971.

Le barrage contient douze générateurs électriques de 175 mégawatts chacun, développant une puissance totale instantanée de 2.1 gigawatts. La surface irriguée par le barrage est de 700,000 ha = 7000 km2.



• L’obélisque inachevé


L'obélisque inachevé repose dans une grande carrière de granite dans la ville d'Assouan, dont la taille a été abandonnée à la suite d’une fêlure dans la roche. C’est le plus grand de tous les obélisques connus à ce jour. Long de près de 42 mètres, il est taillé sur trois faces, mais pas du tout poli ni gravé.

De section carrée, il s’affine vers la partie supérieure pour se terminer en pointe. Son poids est estimé à environ 1200 tonnes.

Cet état d’inachèvement permet de mieux comprendre les procédés d’extraction qu’utilisaient les anciens égyptiens.

Un musée à ciel ouvert a été créé dans la zone de l’obélisque inachevé à Assouan. Outre cet obélisque, il regroupe des débris de cinq autres obélisques taillés dans le granite d'Assouan.

Une inscription mentionne que Thoutmôsis III, à la 25e année de son règne, a commandé deux obélisques destinés au temple de Karnak : l'un d'eux est actuellement à Rome, l'autre est toujours en place dans le temple.



• Le temple de Philae ou temple d'Isis




La construction du temple de Philae débute sous le règne d’un des derniers pharaons de l’époque pharaonique, Nectanebo Ier (XXXème dynastie). C’est plus tard sous la domination grecque, d’époque ptolémaïque, que la majorité des édifices seront ajoutés, avec notamment le grand temple d’Isis. Il sera terminé par les romains avec l’ajout entre autre du kiosque de Trajan.

Isis était très populaire à l’époque romaine et son culte s'est maintenu dans l'île jusqu'au début du VIe siècle de notre ère; dans une Égypte devenue christianisée, et où les temples se ferment.

Suite à sa fermeture, le temple fut alors transformé par les coptes en églises qui seront actives jusqu’au XIIIème siècle.

Après la construction en 1894 du premier barrage d’Assouan par les Britanniques, le temple se retrouvait sous les eaux une grande partie de l’année.


Pendant 70 ans, la visite du temple de Philæ se faisait en barque. En 1960, les travaux de construction du haut barrage d'Assouan débutent. Ce projet constitua une nouvelle menace pour Philæ car l'île se trouvait entre les deux barrages et la montée des eaux allait l’engloutir irrémédiablement.

La solution retenue pour le temple de Philae est celle utilisée pour les temples d’Abou Simbel quelques années plus tôt, c’est à dire le démontage des ruines pour les reconstruire sur un site à l’abri de la montée des eaux.

Les monuments étaient découpés en près de 49,000 blocs de grès soigneusement numérotés et transférés 300 mètres plus au nord sur l'île d'Agilkia. Le remontage des temples s’achèvera deux ans plus tard et aura coûté près de 15 millions de dollars américains de l’époque, financé pour un tiers par l’Egypte et le reste par les dons de 23 nations à l'UNESCO et les revenus tirés d’expositions sur l'Égypte antique à travers le monde.

Depuis 1974, le temple de Philae ne se trouve plus sur l’île de Philae mais sur l'île d'Agilkia, 300 mètres en aval.



• Le musée nubien d'assouan



Beaucoup d'objets qui ont été trouvés sur les sites submergés par les eaux du haut barrage sont conservés dans le musée de Nubie.

Une grande partie de l'exposition se trouve à l'extérieur, dans le grand jardin de 43,000 m2 qui entoure le musée proprement dit de 7,000 m2.



• Promenade en felouque sur le Nil à Assouan



Un felouque est un bateau à voile long de 8 à 13 m. C'est une embarcation typique d’Égypte, particulièrement adaptée à la navigation sur le Nil ou sur la mer Rouge.

Elle peut accueillir presque une douzaine de passagers, ce bateau possède une voile en trapèze. Elle est aussi largement utilisé pour les promenades touristiques.

À bord d'une felouque, on peut faire par exemple, une excursion sur les berges tranquilles du Nil, à la découverte de l'île Éléphantine et du jardin botanique de l'île Kitchener.



7. Les Temples d'Abou Simbel


Abou Simbel est une ville située en bordure du lac Nasser à 290 km au sud-ouest d'Assouan en basse Nubie.

Près de l'ancienne ville d'Abou Simbel, on trouve un site archéologique sur la rive gauche du Nil, ou se dressent deux temples: Les Temples d'Abou Simbel.

Se sont deux temples creusés dans le grès de la montagne occidentale, face au Nil. Construits par le pharaon Ramsès II (- 1304 / - 1213, XIXe dynastie) pour commémorer sa victoire à la bataille de Qadesh, ils étaient destinés à son culte ainsi qu'à celui de dieux égyptiens et de son épouse Néfertari.

Menacés d'être submergés en raison de la construction du haut barrage d'Assouan, ces temples, de 1963 à 1968, ont été découpés bloc par bloc (1,305 blocs dont certains atteignaient trente tonnes) et remontés 64 m au-dessus de leur emplacement primitif sur un escarpement artificiel à la suite d'une campagne de protection lancée par l'Unesco.

Ces deux temples sont déplacées au sommet de la falaise d'origine afin de les sauver de la montée des eaux du lac Nasser provoquée par la construction du haut barrage d'Assouan dans les années 1960. Afin de reconstituer le site d'origine, les temples sont recouverts d'une colline artificielle creuse.

• Le grand temple d'Abou Simbel

Le grand temple, précédé de quatre colosses assis représentant le pharaon, était voué au culte de Rê, d'Amon et de Ramsès. La première salle du temple est une salle hypostyle, où l'on trouve une statue d'Osiris, la salle suivante est consacrée au dieu Ptah.

N.B. La salle hypostyle est un nom qui désigne toute salle dont le plafond est soutenu par des colonnes.

Ce temple est taillé dans la roche pour sa majeure partie, y compris la façade composée de quatre statues colossales de Ramsès II assis ainsi que d'autres statues.

Il est à l'origine taillé dans la colline de Méha, en Nubie.



• Le petit temple d'Abou Simbel

Le petit temple d'Abou Simbel est un spéos, c'est à dire un temple creusé dans la roche en totalité. Il est voué au culte de Néfertari déifiée sous les traits d'Hathor.

Le petit temple ou temple d'Hathor est précédé de six statues debout figurant le pharaon et sa femme Néfertari.

La façade est composée de six statues colossales de Ramsès II et de Néfertari ainsi que d'autres statues, bas-reliefs et frises.

À l'origine il était taillé dans la colline d'Ibshek.



8. Le temple de Sobek et Haroëris


Kôm Ombo est une ville antique en Haute-Égypte sur l'ancienne Noubit. Elle est situé à 165 kilomètres au sud de Louxor et à 40 kilomètres au nord d'Assouan.

Actuellement, c'est une localité qui abrite l'un des temples égyptiens les mieux conservés, le temple de Sobek et Haroëris.

Le temple est dédié au culte des dieux Sobek et Haroëris. Il est partiellement ruiné. Une partie du temple s'est effondrée dans la vallée du Nil.

Le temple fut construit sur une colline de la ville de Kôm Ombo au début du 2e siècle avant notre ère par trois Ptolémées: Ptolémée VI (de -180 à -145), Ptolémée XIII (de - 47 à -44) et s'acheva au 3e siècle.

On rappelle que la dynastie des Lagides ou dynastie des Ptolémées est une dynastie pharaonique, issue du général macédonien Ptolémée, fils de Lagos qui règne sur l'Égypte de 323 à 30 avant notre ère.


Sobek, en grec : Suchos ou Sucos signifie «Crocodile». C'est le fils de la déesse aquatique Neith et des dieux jumeaux Senwy, ce qui veut dire les 2 frères.

Son statut de dieu de l’eau et de la fertilité le fait adorer partout dans le delta du Nil, le Fayoum et à Kôm Ombo.


Haroëris signifie "Horus le Grand" . Il a le caractère du Soleil et de la Lune, et c'est grâce à lui que les deux astres ne se croisent pas et se suivent par rapport aux heures.

A Edfou, il est vénéré comme un aspect du grand dieu local. Haroëris combat en tant que guerrier des ennemis du Soleil. IL partage le temple de Kôm Ombo avec le dieu Sobek.



9. Le temple d'Horus d'Edfou


Edfou est le nom arabe de la ville d'Apollinopolis qui est le nom hellénisé de Béhédet, le nom ancien égyptien de cette cité.

C'est la cité antique égyptienne du dieu solaire Horus. Elle possède un temple colossal d'époque ptolémaïque, l'un des mieux conservés d'Égypte, le temple d'Horus.

Le temple d'Horus est situé à Edfou (Behdet, Apollinopolis) sur la rive gauche du Nil entre Assouan et Louxor, à 105 km au sud de Louxor. Voué au culte d'Horus, il est le plus grand temple de la dynastie des Ptolémées et le deuxième sanctuaire le plus important d'Égypte après Karnak.

Il est construit entre - 237 et - 57, a l'epoque de Ptolémée III, Ptolémée XII, et Cléopâtre). Il est l'un des temples les mieux préservés d'Égypte, et le deuxième édifice en grandeur après Karnak : 137 mètres de longueur, 79 mètres de largeur, 36 mètres de hauteur pour les pylônes.

Entièrement construit en grès, Le temple fut érigé sur un temple beaucoup plus ancien.

Ensablé, en 1860, il fut dégagé par l’égyptologue Auguste Mariette.



10. La vallée des rois




La vallée des rois est située sur la rive occidentale du Nil à la hauteur de Thèbes, aujourd'hui Louxor.

La vallée des rois est connue pour abriter les hypogées de nombreux pharaons du Nouvel Empire, mais elle abrite également les tombeaux de certaines épouses et enfants de pharaons, ainsi que celles de nobles dont les pharaons ont voulu récompenser la valeur.

La plus ancienne tombe connue sur le site est celle de Thoutmôsis Ier et, à partir de Thoutmôsis III, à l'exception d'Akhénaton, tous les pharaons des XVIIIe, XIXe et XXe dynasties y seront inhumés; de - 1539 à - 1075. La dernière tombe connue d'un pharaon est celle de Ramsès XI.

Le tombeau de Toutânkhamon y est découvert le 4 novembre 1922 par Howard Carter, égyptologue anglais qui avait été chargé d'effectuer ces fouilles par Lord Carnarvon. Il est célèbre pour son trésor et la malédiction qui aurait poursuivi tous les étrangers ayant violé sa tombe.

La numérotation des tombes est due à John Gardner Wilkinson qui, en 1827, chargé de marquer l'entrée des tombes, leur assigne des numéros de 1 à 21. Il suit en cela l'ordre dans lequel les tombes sont visitées . Les autres tombes sont numérotées au fur et à mesure de leur découverte.Actuellement, les tombes sont numérotées avec le préfixe KV, pour King Valley.

Dés l'antiquité, les nécropoles subissent le pillage, parfois très peu de temps après l'enterrement. Souvent d'ailleurs par ceux qui avaient participé à la construction de la tombe. À partir de la XIXe dynastie, plusieurs papyrus décrivent le pillage de tombes.

Ainsi, la tombe de Ramsès VI est pillée après que les voleurs ont creusé pendant quatre jours. Une nouvelle procédure judiciaire, révélée dans les papyri Mayer daté de l'an 9 de Ramsès XI, est entamée. Elle révèle que les pilleurs travaillent dans les institutions de Thèbes comme le domaine d'Amon ou le temple funéraire de Ramsès III. Certains appartiennent au clergé, voire sont scribes au service de l’État.

La vallée reçoit, en moyenne, quatre à cinq mille visiteurs par jour. Et jusqu'à neuf à dix mille personnes les jours d'arrivée des bateaux de croisière.



11. La vallée des reines


C'est à partir de la période du règne de Ramsès Ier que la vallée des reines est usitée, même si quelques épouses seront encore inhumées avec leurs maris par la suite.

Au sud de la vallée des rois, la vallée des reines est la nécropole des épouses royales, des filles, parfois des fils des rois des XIXe et XXe dynasties. On en connaît aujourd'hui près de cent tombeaux (98 sont numérotés), dont celui de la reine Néfertari, la grande épouse royale de Ramsès II.



12. Le temple de Hatshepsout




Trois pharaons firent construire un Temple funéraire sur ce site : Montouhotep (XIè dynastie), Hatshepsout (XVIIIè dynastie) et Thoutmosis III (XVIIIè dynastie).

Mais c'est surtout les architectes d'Hatshepsout, Senmout et Dedia, qui eurent le génie de construire en plus d'un Temple partiellement creusé dans le roc, un temple à terrasses.

Ils érigèrent pour la reine cet édifice unique dans l'architecture égyptienne, situé à droite du temple de Touthmosis III qui à droite du temple de Montouhotep.

Le temple a été reconstitué par une équipe égypto-polonaise travaillant sur le site depuis 1961.




Hatchepsout est la reine-pharaon, cinquième souveraine de la XVIIIe dynastie de l'Égypte antique.

Elle est la fille du pharaon Thoutmôsis Ier et de la Grande épouse royale Ahmès. Son époux est Thoutmôsis II, fils de Thoutmôsis Ier et d'une épouse secondaire, Moutnofret Ire. Le couple a une fille, Néférourê.

Hatchepsout monte sur le trône vers 1478 av. J.-C. Elle règne conjointement avec Thoutmôsis III, le fils de son époux et de Iset, son épouse secondaire .



13. Les colosses de Memnon




Les colosses de Memnon sont deux sculptures de pierre monumentales situées à Kôm el-Hettan, sur la rive occidentale de Thèbes (Luxor), sur la route qui mène à la nécropole thébaine.

Ils sont les derniers vestiges du gigantesque temple d'Amenhotep III, construit durant la XVIIIe dynastie, qui n'existe plus de nos jours.

Les deux Colosses que l'on peut voir aujourd'hui sont en quartzite et font plus de 15 m de haut.



14. Le temple de Luxor




Le temple d'Amon à Louxor fut construit pour l’essentiel sous les XVIIIe et XIXe dynasties. Les parties les plus anciennes actuellement visibles remontent à Amenhotep III et à Ramsès II. Par la suite, de nouveaux éléments furent ajoutés par Chabaka, Nectanébo Ier et les Lagides.

Situé au cœur de l’ancienne Thèbes, le temple d'Amon est de 'une longueur de 260 mètres et d'une largeur d'environ 50 mètres, l'édifice est de dimensions inférieures à celle du temple de Karnak.

Le temple de Louxor était dédié à la triade des divinités de Thèbes: Amon, Mout et Khonsou. Il était relié au premier pylône du Grand temple d'Amon à Karnak par un dromos rectiligne de 2.5 kilomètres bordé de plus de 700 sphinx qui traversait la ville.

Il en reste les deux extrémités, ainsi qu'un tronçon mis à jour au centre de la ville moderne de Luxor. On y a même retrouvé les emplacements où étaient p lantés certains arbres, entre les sphinx. Le dégagement du dromos se poursuit.

Les statues portaient des têtes de bélier sous le Nouvel Empire. Elles seront remplacées, lors des travaux de restauration réalisés sous le règne de Nectanebo Ier, par des sphinx classiques à tête de roi à proximité du temple de Louxor.

Le dromos aboutissait à un mur d'enceinte aujourd'hui détruit, appelé mur de Nectanebo, percé d'une imposante porte de grès dont il ne subsiste que l'arasement. Cette construction entourait une avant-cour qui a disparu.

À l'époque romaine, le temple fut partiellement transformé en camp militaire. Le grand pylône de Ramsès II qui constitue la façade du temple mesure 65 mètres de largeur et 24 mètres de hauteur. Ses deux massifs étaient recouverts, à l'origine, d'un enduit blanc orné de plaques de métaux précieux et d'un décor sculpté peint de couleurs vives.

L'obélisque de granit rose érigé au premier plan est le jumeau de celui qui se trouve place de la Concorde, à Paris; il repose sur un socle où quatre babouins, destinés à accueillir le soleil du matin, sont en position d’adoration. Le sommet pyramidal (ou benben) était recouvert d’une feuille d’électrum (alliage de 80% d’or et 20% d’argent) qui étincelait au soleil, symbolisant le dieu-soleil Rê.



15. Les temples de Karnak




Le complexe religieux de Karnak , ou temple de Karnak ou tout simplement Karnak comprend un vaste ensemble de ruines de temples, chapelles, pylônes, et d’autres bâtiments situés au nord de Thèbes, aujourd’hui la ville de Louxor, sur la rive droite du Nil.

Le complexe de Karnak, reconstruit et développé pendant plus de 2 000 ans par les pharaons successifs, de Sésostris Ier au Moyen Empire jusqu'à l'époque ptolémaïque, s’étend sur plus de 2 km2, et est composé de trois enceintes. Il est le plus grand complexe religieux de toute l’Antiquité.

Ce temple est le plus important de la XVIIIe dynastie. Il était consacré à la triade thébaine avec à sa tête le dieu Amon-Rê. Le complexe était relié au temple de Louxor par une allée de sphinx de 2.5 kilomètres de long.

À présen, seule l’enceinte d’Amon peut être visitée. Le site fait l’objet de fouilles conduites dès le XIXe siècle par des Français, organisés depuis 1967 au sein du Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak. Les découvertes continuent.



16. Le temple d'Abydos




Abydos est une ancienne ville sainte d'Égypte vouée au culte du dieu Osiris. Elle est située à 70 km au nord-ouest de Thèbes (Luxor).

Des temples y furent érigés en l'honneur de ce dieu de la résurrection.

Sésostris III y entreprit la construction d'édifices et de temples funéraires, qui seront poursuivis, entre autres, par Séthi Ier et son fils Ramsès II.

Aujourd'hui sur le territoire de l'ancienne Abydos se trouve la ville de Madfouneh.



17. La Bibliotheca Alexandrina




La Bibliotheca Alexandrina est une bibliothèque et un centre culturel situé sur les rives de la Méditerranée dans la ville d'Alexandrie.

Les travaux débutèrent en 1995 et coûtèrent 220 millions de dollars. Elle fut inaugurée le 16 octobre 2002. Elle dispose alors de la plus grande salle de lecture au monde, occupant sept des onze étages du bâtiment principal, offrant 2 000 places assises, 180 salles d’étude.

La bibliothèque devait héberger huit millions d'ouvrages, ce qui en fait une bibliothèque de taille respectable à l'échelle mondiale, derrière cependant la bibliothèque du Congrès, aux États-Unis, qui abrite près de 34.5 millions d'ouvrages, ou la bibliothèque François-Mitterrand, à Paris, qui en contient quelque vingt millions.

La Bibliotheca Alexandrina a été construite approximativement à l'emplacement de l'édifice antique de la bibliothèque d'Alexandrie. C'est un établissement trilingue : arabe, français, et anglais.









  


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