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Occidentalism et immigration
Occidentalism et immigration
L'occidentalisme et l'immigration
L'expatriation ne diffère pas de l'émigration. C'est le fait d'être loin de sa patrie. Souvent, on émigre d'un endroit à un autre , mais plus intéressant . L'expatrié émigré éloigné se sent isolé et n'a pas l'intention de s'installer dans son nouveau pays. Quant à l'expatrié émigré fugitif, il ne le ressent pas du tout, et au contraire, il est à l'aise dans son nouvel environnement. Dans le premier cas, la migration est économique, et dans le second, la migration est sociale. Les enfants et les jeunes en particulier sont les immigrants évadés à la recherche d'une vie nouvelle et intéressante.
L'occidentalisme c'est l'amour et l'attachement à l'Occident . C'est plus profond que l'émigration. C'est d'abord une activité psychologique, puis culturelle et ensuite sociale. C'est comme l'œuvre de l'amour quand il agit dans l'âme. Cet effet, solidement ancré dans l'esprit d'une personne, est à l'origine du sous-développement et d'une vie quotidienne sur les braises de la contradiction entre le monde civilisé moderne qu'il connaît et le monde arriéré dans lequel il vit.
L'occidentalisme est présent sur les bancs des écoles et à travers les médias. Au début, il est déjà latent dans les programmes scolaires. Les curriculums d'études nourrissent l'étudiant de tout ce qui est beau est occidental. La télévision par satellite, l'Internet et les réseaux sociaux, tous ces moyens prouvent et convainquent l'auditeur ou le téléspectateur, de diverses manières techniques, que tout ce qu'il souhaite, rêve et où une perspective d'une meilleure qualité de vie peut se réaliser est disponible en Occident. Il établit donc dans son esprit un slogan absolu que l'occident, c'est l'avenir.
C'est ainsi qu'une croyance en l'idée d'émigration naît dans le cœur et se transforme ensuite en une croyance ferme dans l'esprit, et devient ainsi une intention enthousiaste, mature et prête à être mise en œuvre. Dans ce cas, le plan d'évacuation devient obligatoire à éxécuter, quelles que soient les circonstances.
Le monde occidental d'accueil donne une seconde vie à l'immigrant, misérable et en détresse. L'expatrié immigré éloigné change d'avis et finit par s'installer, avec ses enfants occidentalisés, dans lson nouveau pays malgré tout et malgré touse qu'il prétend. Quant au fugitif, dans tous les cas, il demande une seconde nationalité puisqu'elle confère des privilèges légaux éliminant énormément de casse-têtes. Parmi eux, du moment où la nécessité permet l'interdiction, celui qui nie son origine, ou change de nom, d'identité, de religion, ou même de peau pour obtenir la chose la plus importante, qui est le papier de séjour. Ce document d'or, c'est le pilier et la dignité, c'est le présent et l'avenir.
-- Abdurrazzak Ajaja
avril 2020
Westernism and immigration
Expatriation is not different from emigration. It is the fact of being far from one's homeland. Often we migrate from one place to another, but more interesting. The distant emigrant expatriate feels isolated and does not intend to settle in his new country. As for the fugitive emigrant expatriate, he does not feel it at all, and on the contrary, he is at ease in his new environment. In the first case, migration is economic, and in the second, migration is social. Children and young people in particular are escaped immigrants in search of a new and interesting life.
Occidentalism or westernism is love and attachment to the West. It is deeper than emigration. It is first a psychological activity, then cultural and then social. It is like the work of love when it acts in the soul. This effect, firmly anchored in a person's mind, is at the origin of underdevelopment and of a daily life on the embers of the contradiction between the modern civilized world he knows and the backward world in which he lives.
Occidentalism is present on the benches of schools and through the media. At first, it is already latent in school curricula. Curricula of studies nourish the student with all that is beautiful is Western. Satellite TV, the Internet and social networks, all these means prove and convince the listener or viewer, in various technical ways, that whatever he wants, dreams and where a better quality prospect of life can come true is available in the West. So he establishes in his mind an absolute slogan that the West is the future.
This is how a belief in the idea of emigration arises in the heart and then turns into a firm belief in the mind, and thus becomes an enthusiastic intention, mature and ready to be implemented. In this case, the evacuation plan becomes mandatory to be carried out, whatever the circumstances.
The host Western world gives a second life to the immigrant, miserable and in distress. The distant immigrant expatriate changes his mind and ends up settling, with his Westernized children, in his new country despite everything and despite everything he claims. As for the fugitive, in all cases, he asks for a second nationality since it confers legal privileges eliminating a lot of headaches. Among them, from the moment when necessity allows the ban, the one who denies his origin, or changes his name, identity, religion, or even skin to obtain the most important thing, which is the residence permit. This golden document is the pillar and dignity, it is the present and the future.
-- Abdurrazzak Ajaja
April 2020
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