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La frontière entre le Maroc et l'Algérie




Entre le Maroc et l'Algérie


Un verrouillage qui perdure depuis bientôt 30 ans ..
La frontière fermée la plus longue du monde ...


The border of shame Une frontière officiellement fermée depuis août 1994, par laquelle ne transitent que des immigrants clandestins, des contrebandiers ou de simples habitants de la région qui prennent le risque de la franchir pour pouvoir voir leurs familles.


La frontière entre le Maroc et l'Algérie est délimitée par la convention signée à Rabat en 1972 et ratifiée par l'Algérie en 1973 puis par le Maroc en 1992. Elle est longue d'environ 1560 kilomètres.

Il n'existait aucun tracé de cette frontière avant l'arrivée des colons français en 1830 au Maghreb. Dans la cité de Figuig, par exemple, les habitants avaient toute leur mobilité territoriale sans aucune délimitation. On habitait à Ksar Zénaga et on va cueillir les dattes à Djenan Ed-Dar.

Autour de la ville d'Oujda, sous le règne de la dynastie saadienne (1509–1659), le Maroc repoussait sans cesse l'influence des Turcs ottomans .

Le prince alaouite Mohammed Ier (1630-1664) reprend Oujda en 1641, fait une razzia de la région de Tlemcen et pousse même jusqu'à Laghouat, tout en considérant la marocainité de la ville d'Oran.

Pour délimiter les influences mutuelles chérifiennes et turques, un traité avec le pacha d'Alger, en 1647 a eu lieu considérant la rivière Tafna comme limite commune entre les territoires. Cette délimitation reste théorique, et n'est jamais respectée.

Le sultan alaouite Moulay Ismail (1645-1727) tente une incursion jusqu'au Djebel Amour en 1678-1679 . Moulay Slimane (1766 - 1822) fixe la frontière à l'oued Kiss, entre Saidia et Marsa ben Mhidi.

Dès 1792, juste avant l'effondrement de la Régence d'Alger en 1830 , les sultants alaouites lancaint leur armée sur l'Oranie.

Vient la période coloniale française

L'Algérie devient française, la frontière se divise en trois tronçons: de la mer Méditerranée à Figuig, de Figuig à la Hamada du Guir, de la Hamada du Guir au Sahara.

De la Méditerranée à Figuig, le premier tracé a été défini par le traité de Lalla Maghnia signé le 18 mars 1845. Ce traité fait suite à la bataille d'Isly perdue par le Maroc. Long de 120 kilomètres, Il fixe la frontière de l'embouchure de l'oued Kiss, sur la côte méditerranéenne, jusqu'au col de Teniet-Sassi, à l'est de Berguent.

Le deuxième tracé, de Teniet Sassi à Figuig, est une ligne fictive. Elle n'était pas officiellement reconnu par le Maroc jusqu'à la fin de la période coloniale. Ce tracé passe près d'Ich et de Figuig.

De Figuig à la hamada du Guir, les limites entre l'Algérie française et le Maroc sont restées moins précises.

Le protocole du 20 juillet 1901, signé à Paris, l'accord du 20 avril 1902, le second accord du 4 mars 1910, signé à Paris. Les deux accords étant imprécis et parfois contradictoires.

Un premier tracé est proposé dès 1912 par Maurice Varnier. Un second tracé, connu comme la ligne Trinquet, est proposé en 1938 par le colonel Trinquet. Ces deux projets de frontière ne sont pas officiellement homologués bien que la ligne Trinquet serve de frontière de fait jusqu'en 1956 et la fin du protectorat français au Maroc.

Jusqu'en 1962 et l'indépendance de l'Algérie, le gouvernement marocain considère la ligne Trinquet comme la frontière orientale minimale du Maroc.

De la hamada du Guir au Sahara, ucun accord franco-marocain n'a été fait pour ce tronçon. En 1903 le général Lyautey fonde Colomb-Béchar, mais construite sur le territoire marocain. La région de Tindouf est prise aussi par les Français en 1934. Elle est revendiquée par le royaume du Maroc.

Après l'indépendance du Maroc, en 1956, Le parti de l'Istiqlal publie en première page de son journal El Alam , la carte du Grand Maroc qui s'étendent jusqu'au Sénégal, en rappelant qu'il milite pour cette théorie depuis 1948. Le président de ce parti Allal El Fassi, affirme les revendications sur le Touat, Béchar et Tindouf. Le roi Mohammed V adopte officiellement cette politique en février 1958. Depuis, le Maroc ne cesse de répéter qu'il n'existe aucune frontière au sud de Teniet-Sassi (Berguent). Mohammed 5 décède le 26 février 1961.

Le 6 juillet 1961, une convention est signée entre le roi Hassan II et Ferhat Abbas , le président du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Elle avait pour but d'instituer une commission entre les deux pays afin d'étudier la délimitation arbitraire des frontières imposées, en vue d'une solution au lendemain de l'indépendance de l'Algérie.

Le pire, c'est après l'indépendance de l'Algérie

L'indépendance militaire de l'Algérie est officielle dès le 5 juillet 1962. Les colons partent et laissent derrière eux un sale pétrin qu'ils s'en lavent les mains. Une barrière érigée de honte et de haine ... Le nouveau gouvernement d' Ahmed Ben Bella refuse toute négotiation

La guerre des sables éclate le 8 octobre 1963. Les combats cessent le 5 novembre 1963. L'Algérie est affaiblie, une trêve a été signé à Bamako.

Le 15 juin 1972, une convention a été signée à Rabat au nom du roi du Maroc Hassan II et président algérien Houari Boumédiène, par leurs ministres des affaires étrangères.

Cette Convention est relative au tracé de la frontière établie entre le Maroc et l'Algérie. Elle mets fin aux revendications marocaines sur le Sahara algérien. Elle sera ratifiée le 17 mai 1973 par l'assemblée algérienne et le 22 juin 1992 par la Chambre des représentants du Royaume du Maroc. La frontière a été donc clairement définie, les dés sont jetés. Mais le tracé est plus aléatoire.

À l'hôtel Asni à Marrakech, le 24 aôut 1994, trois ressortissants français d'origine algérienne, issus de la cité des 4000 de la banlieue Parisienne commettent un attentat terroriste. Deux Espagnols sont tués.

Le Maroc décide d'imposer le visa aux ressortissants algériens, l'Algérie riposte et ferme ses frontières avec le Maroc. Ces formalités de visa seront levées, d'abord par le Maroc le 31 juillet 2004, puis l'Algérie en 2005.

Les premières difficultés à la frontière sont apparues avant même la signature du protectorat le 30 mars 1912. Depuis la fin de la guerre des sables jusqu'à nos jours, Figuig a été privée de ses 350 000 palmiers, soit la majeure partie de sa palmeraie.

Le Maroc fait des gestes de réconsiliations. Rabat a toujours le désir de rouvrir la frontière et ne cesse de le montrer à chaque occasion à travers les médias. Alger subordonne la réouverture de la frontière à ses espoirs dans l'affaire du Sahara marocain.



Résumé

Le Maroc, déjà sous le règne de la dynastie saadienne (1509–1659), repoussait sans cesse l'influence des Turcs ottomans . Le prince alaouite Mohammed Ier (1630-1664) pousse même jusqu'à Laghouat, tout en considérant la marocainité de la ville d'Oran. En 1647, la rivière Tafna , était considérée la limite commune entre les territoires. Mais elle n'était jamais respectée.

Le sultan alaouite Moulay Ismail (1645-1727) tente une incursion jusqu'au Djebel Amour en 1678-1679 . Moulay Slimane (1766 - 1822) fixe la frontière à l'oued Kiss. Dès 1792, juste avant l'effondrement de la Régence d'Alger en 1830 , les sultants alaouites lancaint leur armée sur l'Oranie.



-- Abdurrazzak Ajaja
novembre 2022



Titre

La frontière de la honte. À juste titre, pour aller de Figuig, voir un proche à Beni-ounif, distant de 4 kilomètres et durant une demi-heure, on va faire tout le trajet: Figuig - Oujda, en bus, Oujda - Casablanca , en bus ou en train ou par avion, Casablanca - Oran, par avion, et ensuite Oran - Beni-ounif, par bus ou par train, durant un minimum de trois jours, long d'environ 2500 km!

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Le Maroc, déjà sous le règne de la dynastie saadienne (1509–1659), repoussait sans cesse l'influence des Turcs ottomans . Le prince alaouite Mohammed Ier (1630-1664) pousse même jusqu'à Laghouat, tout en considérant la marocainité de la ville d'Oran. En 1647, la rivière Tafna , était considérée la limite commune entre les territoires. Mais elle n'était jamais respectée.

Le sultan alaouite Moulay Ismail (1645-1727) tente une incursion jusqu'au Djebel Amour en 1678-1679 . Moulay Slimane (1766 - 1822) fixe la frontière à l'oued Kiss. Dès 1792, juste avant l'effondrement de la Régence d'Alger en 1830 , les sultants alaouites lancaint leur armée sur l'Oranie.

Au nord, la délimitation serait située un peut plus à l'est, de telle sorte à intégrer la ville d'Oran. Vers le sud, il fallait respecter les cultures des divers populations. La bordure devrait donc passer un plus à l'est de Al-Bayyadh, pour inclure Sidi-Shikh et Bousemghoune. Finalement, cette bordure doit continuer jusqu'au fleuve du Sénégal. Exactement comme à l'époque du prince alaouite Mohammed Ier (1630-1664). En ce qui est de .... Je ne sais pas si tu possèdes en Algérie des membres de ta famille, des amis chers, ou des propriétés perdues ou spoliées..
  


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