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Articles & Sociétés
La communauté musulmane
Les communautés musulmanes occidentales
Entre les mâchoires de deux idéologies extrémistes
À chaque fois, dans le monde occidental où nous vivons, qu'une
profanation, relative à l'Islam,
se produit, que ça soit verbale ou réele,
cela produirait un traumatisme sur les émotions
à l'intérieur de notre communauté.
Ce traumatisme est encore plus grand chez la
population musulmane dans nos pays d'origine. Ces pays où
on confond encore la religion avec l'état; où on la plonge
dans le domaine politique , et où on y cherche des solutions
dans notre vie contemporaine.
En fait, sur place, Il n'y a rien qui peut nous défendre
des effets pervers d'une idéologie. L'islamophobie est là.
Lorsqu'on est dans un pareil pétrin , nous sommes en partie
responsable. Nous sommes les seuls à y penser. Nous nous émouvons,
nous ne pensons pas au phénomène. Mais ou c'est la solution ? ou sont
les racines du problème ?
La solution ne tombera pas du ciel. Elle ne viendra pas de l'extérieur
de notre communauté, non plus. Si quelque chose en vient, à part les compassions
inutiles, c'est encore l'intervention inappropriée des deux
idéologies extrémistes Wahhabite ou Ikhwanite.
En réalité, les pays occidentaux qui nous acceuillent
sont des pays laiques. Cela veut dire que ce sont des pays
neutres sur le plan religieux où les citoyens bénéficient de
la liberté de conscience. Dans ces pays, il est sûr que la
violation des choses sacrées est refusée.
L'accumulation du négatif à laquelle les musulmans, eux même,
ont participé , ainsi que des comptes antérieurs ont conduit
la communauté musulmane à se plier sur elle même, à s'isoler, à
vivre à l'intérieur d'un patenariat religieux férmé et parfois hypocrite,
à s'expatrier et à se mettre en colère.
Ces effets désastreux sont directement liés aux faits suivants :
1) À l'établissement des quartiers marginaux synonymes de la marginalisation et
de l'exclusion.
2) Le sentiment de la marginalisation et de l'exclusion provoque
l'effet d'arracher la reconnaissance ou de s'auto-affirmer.
L'identité religieuse est la source de ce sentiment: on doit
se déclarer musulman pour confirmer notre existence à
l'encontre d'un état qui nous marginalise ou qui nous exclut.
3) Ici alors rentre en line de compte un facteur très dangereux. C'est
l'idéologie wahhabite ou Ikhwaniste ou leurs dérivées.
Ces deux idéologies ifluencent plus de 90% de la population
musulmane dans les pays occidentaux.
Évidemment, ces deux idéologies ne croient absolument ni
à l'état moderne , ni à l'égalité des hommes et des femmes, ni
aux libertés. Au moyen de leurs enseignements, elles vont créer
une comunauté marginalisée, isolée du réel, et influencée par
une idéologie religieuse contraire à l'état qui les a acceuillis.
L'effet réactionnel dans la société est alors la création d'une
extrême droite, la deuxième machoire de l'étau.
Nous obtenons donc un étau de conflit entre deux parties. Un islam
politique irrationaliste et austère, qui ne respecte pas les valeurs
de l'état acceuillant, et qui considère le citoyen mécréant,
souillé et de moins valeur morale que le musulman.
De l'autre côté, l'extrême droite, représentant le même danger
que celui de l'Islam politique.
Le racisme, le refus de l'autre, mépris de la culture différente,
illusion de la suprématie et
de la préséance, considérant le musulman étant de moindre valeur.
Pour réduire la tension, Il faut bien retenir ces deux réactions. Dans le contexte
occidental, les musulmans ont adopté, en grand nombre, le wahhabisme et le Ikhwanisme
qui sont devenus les deux versions uniques de l'Islam, ou l'Islam tout court.
C'est un fait, dans les pays occidentaux, pour éliminer l'extrême
droite antimusulmane, il faut mettre fin à l'Islam politique qui
constitue son carburant.
La présence de ce genre d'Idéologie ne profite pas aux
musulamns immigrants, mais aux grands shouyoukhs extrémistes
de l'est. L'islam politique reste encore un agent actif qui
insite et influence la communauté musulmane à l'intérieur
des familles, dans les associations, les mosquées, les
cannaux de télévision. Ceci, par conséquent, accentue l'effet
réactionnel de la part de l'extrême droite lui permettant de se
renforcer et de gagner des élections.
L'islam extrêmiste refuse l'intégration et refuse les valeurs de l'état
qui l'acceuille. Toujours dans le contexte occidental, on doit donner à
l'Islam un aspect humanitaire, en interprétant la religion comme une
affaire personnelle, très personnelle et non un projet d'état prêt à
créer des litiges et régler des comptes.
La solution c'est dans l'Islam qui ne s'oppose pas aux droits de l'homme.
Nous devons reprendre sa lecture et son interprétation de la façon qu'il
se conforme au contexte occidental. C'est la seule solution pour que
la communauté musulmane n'endurera pas l'avenir d'un Islam politique obscure.
Le jour où la conduite du musulman devienne exemplaire et reflète
les bienveillantes et respectueuses valeurs dans sa religion, on sera
sûr que l'image de l'Islam sera corrigée et que les discours sur l'islamphobie
deviendront des choses du passé.
Qui serre la manette ?
C'est nous qui payons le prix. Nous sommes pris entre les mâchoires d'un étau, qui commence à ce desserrer grâce
à la nouvelle politique américaine. Due au président Trump, cette politique vise à forcer
les dirigeants saoudiens, en échange d'une protection contre la menace chiite iraniène, à
renoncer à la diffusion de l'idéologie extrémiste wahhabite sanglante qui a dépensé
des centaines de milliard de dollars en peu d'années à diffuser l'idéologie
extrémiste musulmane à travers le monde.
Il reste l'idéologie acitve ikhwanite sur la scène. On en a encore
pour combien de temps ?
-- Abdurrazzak Ajaja
Ces shouyoukhs qui me sont familiers
Résumé du chapitre II
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