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Le mouvement chez les vivants
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La diversité chez les vivants
Le mouvement chez les vivants
L'univers vivant:
La diversité chez les vivants:
Le mouvement chez les vivants
Le mouvement chez les vivants
• 1. Le mouvement chez les animaux
1. La marche et la course
Que ce soit sur deux ou quatre pattes, plusieurs animaux marchent ou
courent pour se déplacer.
Lorsque l'on marche, nous avons toujours un contact avec le sol.
En effet, si tu veux aller vers l'avant, tu prends appui sur le pied gauche
et tu soulèves le droit pour aller le placer un peu plus loin devant
le pied gauche et tu alternes les deux afin d'arriver à destination.
Cependant, lorsque tu cours, il y a un certain moment pendant lequel tu ne
touches plus le sol et cela est dû à une impulsion que tu te donnes pour
aller plus vite.
Évidemment, il n'y a pas que l'humain qui marche et/ou court. Plusieurs
autres mammifères (cheval, chien, éléphant, etc.), les oiseaux et
les insectes peuvent aussi se déplacer de cette façon.
2. Le saut
Le saut peut être un moyen occasionnel de déplacement ou
encore l'unique moyen utilisé.
Lors d'un bond, la propulsion est assurée par l'extension des membres
avants et/ou arrières et l'animal cesse son appui sur le sol pour
s'élever et se projeter à distance.
De nombreux animaux se déplacent en sautant : lapin, lièvre,
grenouille, kangourou, puce, criquet, sauterelle, etc.
3. La reptation
La reptation est une façon de se déplacer sans patte.
Autrement dit, c’est l’action de ramper.
Le principe de base de la reptation est de pousser vers l’arrière
sur le sol pour permettre au corps d’avancer.
Le ver de terre a des poils en soie sur son corps qui l’aident à
s’ancrer dans le sol et à se déplacer.
Le serpent, quant à lui, a développé différents types de glisse.
Il utilise la friction de ses écailles pour pousser sur le sol avec
ses muscles puissants.
Si son corps était complètement lisse, il se tortillerait sur
place sans avancer.
L’escargot, un mollusque, se sert, quant à lui, de son pied musculaire
qui agit en faisant une sorte de vague avec ses muscles : c’est une
super danse du ventre!
Il n’y a pas que les petits animaux qui rampent, le phoque aussi le fait
pour se déplacer sur la glace ou la terre ferme.
4. Le vol
Le vol est un mode de déplacement dans le milieu aérien.
Il existe plusieurs types de vol, comme le vol plané et le vol stationnaire.
Plusieurs espèce d'insectes, les oiseaux en général et quelques espèces
de mammifière (chauve-souris, écureuils volants et certaines espèces de primate)
peuvent voler.
5. La nage
La nage est la possibilité de se déplacer dans l'eau
par les seuls mouvements de son corps, c'est-à-dire qu'être
emporté par le courant n'est pas considéré comme de la nage.
Tous les animaux ne sont pas égaux devant ce mode de locomotion.
Alors que l'eau est le milieu de vie des animaux aquatiques (poissons,
amphibiens, mammifères marins) qui s'y déplacent facilement, elle peut
être un élément dangeureux pour d'autres animaux.
De nombreux mammifères terrestres sont capables de nager par
habitude (le rat), par goût (le chien) ou par nécessité de fuite (le cerf).
En revanche, d'autres, comme le lapin, ne nagent qu'avec répugnance.
Le chimpanzé ne sait pas du tout nager.
De nombreux reptiles sont bons nageurs (crocodiles, tortues marines aux
pattes en forme de rames, et beaucoup de serpents qui nagent en ondulant).
• 2. Le mouvement chez les plantes
En biologie, le mot tropisme fait référence à la réaction
de croissance d’un végétal face aux facteurs du milieu.
Ces derniers représentent les stimuli du végétal.
Un tropisme est dit positif « + » quand la réaction du végétal est
de s’orienter vers le stimulus.
Un tropisme est dit négatif « - » quand la réaction du végétal
est d’éviter ou de s’éloigner du stimulus.
Ces stimuli peuvent être la lumière, l'attraction terrestre,
la présence d'objets à contourner, l'humidité, certaines substances
chimiques et le vent.
• Le phototropisme
Ce type de tropisme concerne l’orientation de la croissance
d’un végétal (ou d’une partie d’un végétal) en fonction de
la lumière .
Exemple d’un phototropisme positif : La tige d’une plante se courbe
vers la fenêtre.
Exemple d'un phototropisme négatif : Les racines d'une plante poussent
à l'abri de la lumière (dans le sol).
• Le géotropisme
Lorsque la croissance d’un végétal s’oriente en fonction de l’attraction
terrestre, on parle de géotropisme (ou de gravitropisme).
Exemple d’un géotropisme positif : Une carotte s’allonge
sous le sol (vers le bas).
Exemple d’un géotropisme négatif : La graine enfoncée dans
le sol germe et une tige sort du sol.
• Le thigmotropisme
Ce comportement se produit seulement chez certaines plantes. Il se manifeste
lorsqu’une partie de la plante entre en contact avec un objet quelconque
(une roche, un tuteur, une maison, etc.).
Exemple d'un thigmotropisme positif : Des vignes poussent
sur une maison.
Exemple d'un thigmotropisme négatif : Les racines d’un arbre
contournent une roche.
• L’hydrotropisme
L’hydrotropisme, c’est la réaction de croissance d’un végétal
(ou d’une partie d’un végétal) en fonction de l’humidité.
Exemple d’un hydrotropisme positif : Les racines d’un arbre sont plus n
ombreuses et sont plus longues à l’endroit où il y a suffisamment d’eau.
Exemple d'un hydrotropisme négatif : La tige des plantes en général
tend à s'éloigner de l'eau.
• Le chimiotropisme
Il arrive qu’une plante réagisse à la présence de substances
chimiques présentes dans son environnement.
Exemple de chimiotropisme positif : Les racines d’une plante se dirigent
vers le sol contenant l’engrais plutôt que vers le côté du sol qui
n’en contient pas.
Exemple de chimiotropisme négatif : Les racines d'une plante vont
être atrophiées en milieu acide et vont plutôt tenter de croître au
maximum dans les endroits les plus sains du sol près d'elle.
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