Oum Kalthoum



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L'Égypte d'Oum Kalthoum
Les films d'Oum Kalthoum


Oum Kalthoum, l'acrice de cinéma


Oum Kalthoum a réalisé six films devenus des piliers de base dans le film lyrique arabe pendant sa première phase.

Les films d'Oum Kalthoum sont pleins de mélodies et de chansons qui débordent d'amour et de joie.

Ses films racontent les aspects de la vie que mène le personnage réel dans ses histoires d'amour, de séparation et de douleurs, avant que les événements se stabilisent sur une fin heureuse à l'instar des films de cette époque.

Tout a commencé après la fondation du « studio Misr» en 1935.



• Le premier film est «Widad». Le thème a été ecrit par le poète Ahmed Rami, et le scénario a été fait par Ahmed Badrakhan qui devendra plus tard parmi les plus brillants des réalisateurs du cinéma égyptien. Elle lui a assigné également la réalisation du film à la place du réalisateur allemand Fritz Crump résident en Egypte à cette époque.

Dans ce film, Om Kalthoum a joué le rôle d'une chanteuse possédée (Jaria), tombée en amour d'un riche marchand avec qui elle a vécu une vie paisible.

Par la suite les conditions deviennent difficiles pour le marchand. Il s'appauvrie, pert son argent et mène une vie précaire.

Elle a donc offert au marchand de la vendre sur le marché des esclaves pour payer une partie de ses pertes. Ainsi elle vivera loin de lui dans le palais d'un autre riche, qui mourrant sur son lit la libère et lui permettra de retourner vivre dans le palais du premier marchand , le cas où il retrouve sa fortune et vivre avec lui, cette fois-ci comme la bien-aimée.




• En 1937, Om Kalthoum, joue un autre rôle dans le film «Nashid al-amal», chanson de l'espoir, réalisé également par Ahmed Badrakhan.

Ici c'est une histoire de la vie contemporaine. Elle est mariée à un homme méchant entré en prison. Elle s'attache à un médecin qui prend soin d'elle avant de tomber en amour d'elle.

Le mari une fois sorti de prison veut s'emparer de tout son argent qu'elle a amassée, avec dévouement et persévérence, pendant son absence de la vie libre.

Elle fait appel à la police pour se débarasser de ce mari entrain de la tuer pour la voler.

Elle vivra le reste de sa vie avec son médecin bien-aimé.




• Ensuite, vient le film «dananir» en 1940 , signé par Badrakhan aussi. Ici Oum Kalthoum rejoue le rôle du premier film d'une Jaria (femme possédée) à l'époque abbasside, sous le règne de Harun al-Rashid, et son problème avec Barmakides.

C'est la Jaria pour qui se luttent Ar-Rachid et son ministre Abu Ja'far Al-Barmaki.

Quand le conflit fait rage entre les parties et défait les Barmakis, Dananir refuse de chanter de tristesse pour le ministre.

Elle ne tarde pas à revenir dans le désert loin des palais de luxe du calife à Bagdad, de façon à honorer son premier amour avec Abou Ja'far, détestant ce qu'il lui est arrivé comme oppression et injustice de la part de Harun al-Rashid.




• Une autre expérience cinématographique du film «Aida» , en 1943 . Un peu une aventure acoustique audacieuse tentée par Al-Kasabji qui donne un aspet musicical et de chant créatif inhabituel dans le cinéma égyptien.

C'est un genre d'opéra dont l'histoire a été ecrite par l'acteur Abdel Alwarith Asr, et réalisé pour l'écran par Badrakhan comme par le passé.

Le rôle est une jeune paysanne, fille d'un pauvre homme, qui travaille pour un homme riche et propriétaire.

Le fils de ce riche étudiait la musique à «l'Institut de Musique» et tombe amoureux de la fille de son serviteur .

Tous les deux vont se heurter à des obstacles et des différences sociales entre eux.




• Le cinquième film d'Oum Kalthoum est intitulé «Salama». Il date de 1945. Ce film comportait, selon un grand nombre de critiques, une importance particulière, en raison de la rupture avec Badrakhan qui a dirigé tous ses quatre films antérieurs.

Ici , Badrakhan a été remplacé par le cinéaste Togo Mizrahi et le sénario a été écrit par le poète Bayram At-Tounoussi selon une œuvre littéraire d'Ali Ahmad Bakatheer, qui raconte une vraie histoire dérivée du vieux patrimoine musical arabe.

Dans ce filme, Oum Kalthoum jou, encore une fois, le rôle d'une Jaria à l'époque omeyyade.




• Le sixième et dernier film d'Oum Kalthoum dans sans parcours cinématographique est «Fatema», réalisé en 1947.

Ici, Oum Kalthoum revient à son metteur en scène favori Ahmad Badrakhan pour diriger le film.

Le rôle est celui d'une pauvre infirmière. Les gens la respectait parce qu'elle avait de la compassion pour eux et elle les aidaient à obtenir un traitement médical.

Fatema tombe en relation amoureuse avec le frère d'un homme riche, son patient à qui elle veillait sur sa santé. Mais il la trompait.

Elle ne trouve personne pour l'aider à s'en sortir de cette crise, sauf des gens simples de son cartier qui étaient autour d'elle.



A propos de Ali Ahmad Bakatheer



Ali Ahmad Bakathir est un ecrivain égyptien. Il est né en Indonésie le 21 décembre 1910. Ses parents sont arabes originaires de Hadramaout, au Yémen.

À l'âge de 10 ans, il arrivait avec son père pour vivre avec ses frères et demi-sœurs dans la ville de Sayoun à Hadramaout, la région orientale du Yémen.

À Sayoun, Il a étudié la théologie islamique et la langue arabe. Il a commencé à composer de la poésie à l'âge de 13. Quand son père est mort le 3 février 1915, Bakathir, âgée de 15 ans à l'époque, a écrit un poème d'élégie de plus de 70 lignes.

Après avoir étudié à « l'école An-Nahda» à Sayoun, Bakathir y reste et y devient professeur principal en 1926. Il a été impliqué dans la littérature et a participé à l'édition du magazine "at-Tahthib" . Après la mort de son épouse, en 1932, Bakathir a quitté Hadramaout pour aller à Aden.

Après avoir séjourné à Aden quelques mois, il a quitté pour la Somalie, l'Ethiopie, puis le Hijaz en Arabie Saoudite, où il a écrit sa première pièce sociale poétique.

Bakathir a quitté l'Arabie saoudite en 1934 pour l'Égypte. Il a commencé à étudier la littérature anglaise à l'université Fouad Ier, aujourd'hui l'Université du Caire.

En 1936, alors qu'il étudiait encore, Bakathir traduit "Romeo & Juliet" de Shakespeare en arabe sous forme de «vers libres». Deux ans plus tard, il a écrit le premier jeu poétique en arabe sous forme de vers libres "Ikhnatoon wa Nefirtiti".

Après avoir été diplômé de l'université, Bakathir a travaillé comme professeur d'anglais pendant 14 ans, dont sept à al-Rashad, une école secondaire à Mansura, puis revient au Caire.

Bakatheir a été transféré au ministère de Al-Thaqafa wa Al-Irshad Al-Qumi où il a travaillé jusqu'à sa mort le 10 novembre 1969.

Bakathir a épousé une dame égyptienne en 1943 et a obtenu la citoyenneté égyptienne le 22 août 1952.

Bakathir a écrit 6 romans les plus célèbres d'entre eux sont "Wa Islamah" (Oh Mon Islam) et "Al-Thaier Al-Ahmar" (Le rouge révolutionniste).

Il a également écrit plus de 60 pièces dont 8 étaient des pièces poétiques. Une de ses pièces célèbres est "Malhamat Omar" (Épicerie d'Omar) dans 19 actes, qui est considérée comme la deuxième plus longue pièce de théatre près l'énorme pièce poétique "Les Dynasts" du dramaturge anglais Thomas Hardy's.

Bakathir a reçu de nombreuses médailles, dont le Prix d'Etat de l'Egypte pour son jeu "Harot et Marot», ainsi que la Médaille de la science et de l'art du président égyptien Jamal Abdun-Nasir en 1963.

Bakathir est mort au Caire le 10 novembre 1969, et enterré dans le cimetière de la famille de sa femme égyptienne.








  


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